mardi 23 septembre 2014

L'adieu aux bécanes

Dernier jour et dernier trajet avec nos motos. Direction sud ouest par la magnifique « Eldorado National Forest » que traverse la 88, celle que nous aurions dû prendre en partie avant-hier soir. C’est sinueux  à souhait, il fait beau, pas trop chaud, l’odeur des arbres embaume l’air et les points de vue remarquables se succèdent.



Mais visiblement, nous sommes en retard car le leader ne daigne pas s’arrêter une seconde. Et lorsqu’il daigne enfin s’arrêter (pour faire de l’essence), il nous choisit une station d’essence pourrie, en plein cagnard, sans chiotte correct. Nous sommes à Pine Grove, et la route de San Francisco va petit à petit perdre tout son intérêt.
Nous n’en sommes pas encore là. Notre prochaine étape, Stockton, choisie pour y déjeuner. Un truc infect mexicain dans un décor minable de stucs et de paillettes à la gloire des aztèques. On finit en beauté ! Même pas d’expresso dans ce temple chicano. Heureusement, on ne s’attarde pas. On doit être à la concession pour 16 heures dernier carat.
On y sera. Et cette fois-ci, la réception des motos se fera beaucoup plus rapidement que la livraison. Une toute nouvelle "Indian" trône au cœur de l'atelier. Je ne résiste pas.

Il est vrai qu’on est dimanche et que les employés n’ont sans doute pas le désir de s’attarder au boulot. Un car nous attend pour l’hôtel, le « Bijou », au cœur de S.F.
On a largement le temps de s’installer et de se préparer pour une petite visite des alentours. Un car doit venir nous chercher dans la soirée pour un dîner sur les quais, près du fichermans wharf. Nous profitons donc de ce temps libre pour déambuler dans les rues, entre Market Street et Union Square. Et devinez, quoi ? Aimcy s'achète une nouvelle valise. 

Au retour, la "plaisanterie " habituelle ; le car prévu pour nous emmener dîner n’est pas là. Après plus d’une ½ heure d’attente, on se résout à prendre des taxis. Pas de soucis, plus d’énervement, je prends des patchs anti-tabac, et, depuis le temps, je me suis habitué.
Venons-en au dîner, au restaurant "Franciscan Crab", un truc délirant en forme de paquebot, qui peut contenir autant de clients qu’un ferry et qui fait autant de bruit. Même côte  à côte, il est impossible de dialoguer si ce n’est à rugir. Mais le crabe est délicieux. On s’en pourlèche les babines et on n’a que faire de bavarder. Je suppose d’ailleurs qu’on ne vient pas là pour papoter. Quoique…
Au retour, miracle, le car est là !
On pourra se coucher sans trop de peine.   



2 commentaires:

  1. Malgré les aléas superbe ballade. On attend la suite du périple.
    Gros bisous Mireille

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    1. j'avoue avoir du mal à tenir à jour ce blog. Trop de choses occupent nos journées. Et le soir, on ne résiste pas à la fatigue. Mais je le finirai, promis !

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