L’année dernière nous avions abordé Yosemite par Mariposa. Nous l’avions d’ailleurs quitté par la même route car le feu ravageait le nord du parc. Cette année, nous l’abordons par le sud-est et Oakhurst, dont j’ai déjà parlé dans le blog que je tenais l’année dernière, mais où nous n’étions pas allés, s’arrêtant en cours de route à Wanona pour y contempler d’autres séquoias. Cette année nous parcourrons donc toute la route de George "Alfred" F. Monroe.
Le plaisir est
intense. L’année passée, nous l’avions sillonné essentiellement en voiture afin
d’être avec Chris et Jean-phi. La moto était restée à l’hôtel. C’est donc une
véritable découverte et des plaisirs nouveaux. Comme je connais un peu la
route, quelques compagnons me suivent au cœur de ce joyau.
Nous nous arrêtons au point de vue qui domine la chute Bridalveil, cette année à sec. De là, on a un magnifique aperçu de la large vallée que cernent des massifs montagneux vertigineux d'une remarquable beauté.
Arrivés auprès
de la Merced, force est de constater que la sécheresse sévit ici également. La
magnifique rivière de l’année passée n’est plus qu’un souvenir.
Les chutes d’eaux près du Centre des Visiteurs, les plus hautes des États-Unis ont également disparues. Nous faisons malgré tout le tour de la vallée. Puis revenons vers l’hôtel Ahwahnee où je propose un arrêt.
Les chutes d’eaux près du Centre des Visiteurs, les plus hautes des États-Unis ont également disparues. Nous faisons malgré tout le tour de la vallée. Puis revenons vers l’hôtel Ahwahnee où je propose un arrêt.
Après avoir
retrouvé le groupe (au parking du centre des visiteurs !) nous reprenons
la route par la Big Oak Flat Road pour atteindre la mythique Tioga pass et son
point culminant à 3031m d’altitude.
Considérée comme l’une des plus belle route des USA, elle n’a pas usurpée sa réputation. Chaque virage, chaque sommet, chaque détour, proposent de nouvelles révélations visuelles époustouflantes. Je regrette amèrement que Chris et jean-Phi n’eurent l’occasion de la faire l’année dernière.
Considérée comme l’une des plus belle route des USA, elle n’a pas usurpée sa réputation. Chaque virage, chaque sommet, chaque détour, proposent de nouvelles révélations visuelles époustouflantes. Je regrette amèrement que Chris et jean-Phi n’eurent l’occasion de la faire l’année dernière.
Il est bien
évidemment tard, lorsque nous nous arrêtons pour déjeuner au Whoa Nellie Delie situé
au pied du Lac Mono.
Puis, nous
redescendons sur Mono Lake et continuons sur le nord. Nous passons rapidement
par BridgePort. Le paysage a bien changé. Les arbres ont laissé la place à une
prairie rase parsemée de quelques rares arbustes. Petit arrêt, au bord de la
route près du lac Topaz. On ne s’attarde pas. Habituel retard… On ne sait pas
encore ce qui nous attend…
Il faut
aborder le Lake Tahoe par la route du sud, la 89. Mais, bien évidemment, elle
serpente dans un paysage de forêts et de lacs. La 88, qui passe à l’est est
droite et donc plus rapide. On a le choix. Mais vu l’heure, la raison l’emporte
et la fatigue accumulée l’emportent. On emprunte la 88 ! Erreur funeste !
En effet, pour rejoindre le splendide lac ceinturé par les montagnes, il faut
bifurquer sur la 207, qui s’avère… être fermée pour travaux !!!!!!!
Quand on porte
la poisse… Décidément, pas une seule journée sans désillusion. Seule, l’extraordinaire
beauté des paysages traversés sauvera - et de quelle façon - ce voyage.
Arrivé à l’hôtel,
je craque devant l’incompétence de la réceptionniste qui nous fait attendre plus d'une
½ heure avant de nous délivrer nos chambres.
Danielle Steel ne faisant pas partie de mes références littéraires, je ne ferai pas de commentaire sur les lieux. Nous verrons cela demain puisque nous resterons ici toute la journée. Le côté "chic" de l'endroit justifiant sans doute aux yeux des organisateurs une prolongation de notre villégiature.
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